Depuis plusieurs semaines, la pandémie du Coronavirus chamboule la vie de nombreuses personnes tout autour du globe. Une crise sanitaire exceptionnelle et tragique, qui compromet également beaucoup le secteur du tourisme. Depuis le 16 mars, le Costa Rica a fermé temporairement ses frontières aux voyageurs. Une décision difficile quand on sait l’importance que représente le tourisme dans l’économie du pays. Aujourd’hui, les professionnels du secteur s’unissent pour délivrer un message aux touristes : préférez reporter que annuler !
« Don’t cancel your trip, postpone ! »
« Don’t Cancel, postpone » (n’annulez pas, reportez), tel est le slogan de la campagne inofficielle qui a rapidement fait le tour des médias ces derniers jours. Elle fut relayée par le président du Costa Rica Carlos Alvarado lui-même. Une campagne qui fait écho à la situation difficile que vit de nombreux professionnels du tourisme actuellement au Costa Rica.
Ce n’est un secret pour personne, l’industrie touristique est l’un des piliers centraux de l’économie costaricienne. Ces dernières années, elle s’est imposée comme l’industrie apportant le plus de revenu au PIB du Costa Rica. Le secteur emploie plus de 600.000 personnes, soit 10% de la population totale du pays. Pour vous faire une idée, en 2019, le pays a accueilli près de 3,1 millions de touristes sur son territoire. Un chiffre impressionnant quand on sait que le Costa Rica compte seulement 5 millions d’habitants. Ce chiffre est en constante augmentation depuis 2009 (date de la précédente crise économique mondiale).
« Une saison zéro » : des professionnels du tourisme au bord du gouffre
Mais cette croissance risque bien d’être freinée drastiquement cette année. On annonce une chute de 90 % des réservations pour la période actuelle. Il s’agit de la pire diminution du secteur touristique de son histoire. Rien qu’à la mi-mars, les hôtels ont enregistré l’annulation de plus de 8000 nuits réservées. Et la situation ne va pas en s’améliorant… Avec la pandémie et les restrictions sanitaires qui l’accompagnent, certaines études estiment une perte de près de 800.000 touristes. Cela représente 1 milliard de recettes et surtout 150.000 jobs menacés.
Avis de Javier Pacheco, président de la Chambre Nationale des Hôtels au Costa Rica.
« Aussi loin que nous pouvons nous souvenir, c’est la pire saison que nous avons connue. Au Costa Rica, nous avons des saisons hautes et des saison basses, mais cette saison se révèle être une saison zéro »
Les hôtels seront en effet les premiers concernés par cette crise. Une situation d’autant plus que compliquée que Booking.com a annoncé changer ses conditions de vente. La plateforme exige le remboursement complet de toutes les réservations, et ce même si les prestations vendues étaient au départ non annulables. Tous les frais sont ainsi reportés sur les hôtels qui, pour certains, peinent à sortir la tête de l’eau.
Avertissement de Rubén Acón, président de la Chambre Nationale du Tourisme (CANATUR)
« Le secteur du tourisme, durant cette période, n’aura aucun revenu. Et c’est bien là l’inquiétude : Si une entreprise n’a pas de revenu, comment peut-elle aller de l’avant ? Comment payer ses dettes, payer les salaires, payer la sécurité sociale, payer l’eau, payer l’électricité ? Comment continuer à gérer un business quand on ferme toutes les vannes ? » ; “Aucun revenu, annulation totale : le tourisme est paralysé. » précise-t-il. (Propos recueillis par le Tico Times).
De nombreux hôtels, agences de voyage ou tour opérateur, en particulier les petites structures, risquent ainsi de devoir mettre la clé sous la porte. Malheureusement, il faut s’attendre à une perte d’emploi pour de nombreux travailleurs locaux.
Du côté des restaurants et des bars, la situation est critique également. La Chambre Costaricienne des Restaurants et Commerces connexes a annoncé que presque 8000 restaurants ont du fermer boutique à cause de la crise du Coronavirus. Ces fermetures ont provoqué la perte de presque 110.000 emplois.
Si le gouvernement a annoncé quelques mesures de soutien aux professionnels du tourisme telles qu’un moratoire des impôts pour trois mois, il ne fait aucun doute que l’entièreté du secteur s’en retrouvera affectée.
Notre engagement : un report quasiment garanti sans frais supplémentaire
C’est pourquoi aujourd’hui, Arawak Experience se joint à ce message : si vous en avez la possibilité, reportez votre voyage. Nous nous engageons de notre côté à vous faciliter ce report à moindre frais. Arawak Experience a contacté l’ensemble des hôtels partenaires et dans la très grande majorité des cas, sachez que la plupart des hôtels acceptent un report sans frais à une date ultérieure, sous réserve de disponibilité. Bien que nous ne pouvons pas garantir la disponibilité de l’hôtel aux nouvelles dates choisies, nous ferons notre possible pour trouver une solution, quitte à réarranger le séjour et vous offrir ainsi un voyage des plus agréables. C’est dans ce genre de situation que l’on prend conscience de l’avantage de passer par une agence locale. En tant de crise, vous n’êtes pas seul, vous avez des interlocuteurs directs à qui faire part de vos questionnements et angoisses.
N’hésitez pas non plus à déjà planifier vos prochaines vacances ! Certes, il est inutile de prévoir un départ pour ce printemps, il est même sans doute préférable de ne pas programmer des vacances cet été tant qu’on ne connaît pas exactement les dates de réouvertures des frontières, mais il ne paraît pas insensé de rêver à voyager pour l’année prochaine, voir fin 2020, d’autant que les prix sont pour le moment très intéressants ! Gardez à l’esprit que si nous avons pu reporter sans frais des voyages aujourd’hui, nous pourrons également le faire dans quelques mois, alors pourquoi ne pas sauter le pas ?
Le Costa Rica, le bon choix pour les amoureux de la nature
Avec ses 29 parcs nationaux, le Costa Rica est l’un des pays les plus verts de la planète, possédant une biodiversité assez exceptionnelle. En ces temps difficile de confinement où l’on se surprend à rêver de grands espaces, de vastes plages paradisiaques ou de luxuriantes forêts vierges, le Costa Rica semble être la réponse idéale. Ici, pas besoin de lockdown pour voir les animaux s’approprier les lieux. Les animaux sont observables toute l’année, avec ou sans coronavirus.
Alors, on vous dit à bientôt ? 😉
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